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La petite balle jaune

  • Clin d'oeil de plume
  • 12 juin 2017
  • 2 min de lecture

Ouf, Roland Garros est terminé.

Voyez-vous je fais partie de ceux et celles qui pendant la quinzaine parisienne, sont assidus devant leurs écrans de télé pour supporter leurs favoris, éventuellement assister à l'éclosion de nouveaux talents. Cette dernière édition nous offre un peu des deux.

Samedi après.midi, finale dames, une gamine de 20 ans a bluffé son monde. Des coups aussi puissants qu'un certain A.Murray, un culot affirmé, une volonté à toute épreuve, ajoutez à ça un naturel et un sourire désarmant et vous avez probablement le profil d'une future numéro Un. Les Williams, Sharapova ou autres joueuses aux cris stridents n'ont qu'à bien se tenir parce que la gamine Ostapenko n'est nullement impressionnable. Le temps passe, les champions aussi, enfin sauf exception. Hier, chez les hommes un dénommé Nadal vient de remporter pour la dixième fois son tournoi préféré. Exploit presque surnaturel, le bonhomme était en mission, pas seulement pour la victoire, mais pour inscrire aussi son nom dans l'histoire de son sport. Roger fais gaffe, l'ibérique te talonne. Lors de la remise de son trophée, et en dehors de son talent, comment ne pas être admiratif devant l'humilité affichée, comme s'il excusait presque d'avoir encore gagné.

Tous ces champions nous procurent des émotions, bien que je m'interdise de vivre des émotions par procuration, car soyons réalistes ces sportifs jouent avant tout pour eux.

Ce que j'ai envie de souligner au terme de ces deux finales, c'est la dignité d'une Simona Halep et d'un Stan Wawrinka dans la défaite, très touchant dans leurs discours respectifs et respectueux envers leur " bourreau " d'un jour.

Et si c'était la leçon à retenir ?

Bon, moi cette semaine je laisse mon canapé se reposer, je reprends mes marches en forêt, le sport c'est bon pour la santé.

 
 
 

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