>Pauvres syndicats
- Clin d'oeil de plume
- 19 nov. 2017
- 2 min de lecture

Décidément " Il " aura tout explosé. La gauche traditionnelle est perdue de vue, la droite se droitise un peu plus, ben oui, faut bien profiter de l'abandon du sous-capitaine du navire FN, ce qui a considérablement affaiblit la Marine concernée pas encore remise de son débat d'entre les deux tours de l'élection présidentielle.
Celui qui a cru profiter du vide, de cette accalmie pour occuper pleinement l'espace médiatique, c'est ce brave Mélanchon. Oui l'aboyeur verbeux, le gesticulateur de cette gauche dite insoumise, étendards brandis tout azimut, s'est frotté les mains un peu trop vite en pensant que la révolte contre la loi travail allait embraser la France dans un élan solidaire et ainsi en recueillir les lauriers.
Et bien non. Les syndicats totalement désaccordés se sont mollement mobilisés, plus par habitude que par conviction, les étudiants pas trop emballés en ce début d'année universitaire non plus, forme de résignation ou une prise de conscience ? Parce qu'il faut bien que les choses bougent, mais peuvent-elles bouger dans l'immobilisme. Les dernières mesure prises ne font pas plaisir à tout le monde, et chacun défend son steack, c'est légitime, mais paralyser un pays et se faire dresser les uns contre les autres n'aident pas à la cohésion d'un pays. Le temps des syndicats touche t'il a sa fin ? Et pourtant ils auront été utiles pour faire avancer la cause d'une société d'après guerre, mais désormais se sentir prisonnier de dogmes dépassés créer un malaise profond que beaucoup ressentent mais ne le disent pas.
Une seule fois, dans un contexte particulier, j'ai été confronté à une manifestation syndicale. Lors d'un voyage au Mont St Michel qu'elle ne fut pas ma surprise en arrivant sur le parking d'y être accueillie par une nuée de bannières rouge et blanches, de personnes vociférant dans un mégaphone leurs revendications. Scène que j'ai trouvé un peu décalée dans ce décor si majestueux. Une syndicaliste s'est approchée de moi un papier à la main qui est passé dans la mienne sans que je m'en aperçoive m'explique la raison de leur présence:
L'accès au Mont était en rénovation, pour construire la passerelle les employés su Mont devaient marcher 500 mètres de plus tout les jours pour se rendre à leur travail !!!
--- Douce France, cher pays de mon enfance...
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