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Les paradoxes de ce monde.

  • Clin d'oeil de plume
  • 18 avr. 2018
  • 2 min de lecture

Nous sommes nombreux le dimanche soir qui attendent un bon film, histoire de bien terminer le week-end. Moi dimanche j'ai choisi l'entame de l'interview télévisé d'Emmanuel Macron par deux pitbulls du journalisme politique.

Je m'attendais bien évidemment à ce que ce soit musclé, pensez-donc les grèves SNCF, des étudiants en révolte-, à cette saison, curieux ! Mais je ne m'attendais pas à autant d'irrespect de la part des deux journalistes. Ne pas être d'accord avec la politique du gouvernement est un chose, mais piétiner la fonction présidentielle en est une autre. Qu'est-il allé faire dans cette galère. Aucun Mr le président, au contraire celui-ci a été interpellé par son nom, je me suis d'ailleurs demandé s'ils n'allaient pas donné du Manu. Leurs cravates laissées au vestiaire les deux avaleurs de micro s'en sont donné à coeur joie dans le désir de bouffer du Macron, des invectives au coupage de parole avec de tant à autre le placement d'un " bon " mot. Tout ce qu'il faut pour tirer la couverture à soi, parce que dans tout ça il n'est question que d'une chose: Le pouvoir. Celui d'avoir raison à tout prix, l'objectivité est resté sous la table. Après 15 minutes de ce pugilat j'ai copiné avec ma zapette en me posant cette question : le 3ème pouvoir n'est il pas en train de devenir le 1er ?

Il y en a un en Syrie qui ne se pose pas la question, les journalistes trop indépendants sont emprisonnés voir éliminés, les opposants massacrés et gazés, comment ne pas être révoltés par les images que nous avons tous vu. Le dentiste-président ne fait pas dans la dentelle, la démocratie pour lui c'est sa seule voix. Dans ce pays exsangue, combien de ces habitants seraient heureux de retrouver un travail, le leur. On ne leur demande pas leur avis.

 
 
 

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