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Il y a le ciel, le soleil et la mer...

  • Clin d'oeil de plume
  • 21 juil. 2018
  • 2 min de lecture

... Chantait François Deguelt dans les années 60.

Et de tout cela j'ai eu la chance d'en profiter pendant trois semaines. Les racines appellent les racines, grâce aussi à l'accueil si chaleureux d'un frère qui habite les Sables d'Olonne.

Les effluves marines me font toujours repartit dans le passé, la mémoire olfactive de tout à chacun. Sur la grande plage derrière mes lunettes de soleil en mode farniente et dans les odeurs de crème solaire, il me plaît d'observer la foule en vacances. Les comportements humains m'intéressent toujours et de voir des peaux encore blanches se jeter dans l'océan dans un moment salvateur me font autant plaisir que ceux qui en profitent. De voir des enfants s'ébattre sans limite d'espace avec leur petit seau ou pelle en constructeur éphémère de château de sable aussi.

A ce propos, j'ai assisté à une scène qui m'a fait me poser des questions sur la nature humaine : trois enfants d'une même famille ont mis un long moment pour construire un magnifique château, une fois " l'oeuvre " accomplie, comme une récompense, ils ont été se jeter à l'eau. C'est alors qu'un petit garçon, surgit de nulle part, sourire mauvais aux bord des lèvres, s'est appliqué à démolir les tours avec une certaine rage. Je me suis alors demandé : Qu'est-ce qui fait que la beauté de quelque chose déclenche chez certains esprits le besoin de démolir ? l'envie, la frustration, un mal de vivre profond. Quel adulte deviendra ce petit garçon ? Ce qui est certain c'est la consternation des trois enfants en sortant de leur bain. Leur papa leur intelligemment expliqué que ce n'était pas important, que de toute façon la marée montante allait tout effacer, mais que leur réalisation resterait dans leur mémoire et dans celle de son téléphone, et que ça jamais rien ni personne ne pourrait le leur ôter !

Il y eu aussi en plein milieu du marais de Brem ( non, je ne touche rien de l'office du tourisme vendéen ) une dégustation d'huîtres dans un cadre que j'ai découvert. émerveillée. Hors de la foule estivale, les amateurs de paddle peuvent évoluer dans le silence imposé par cette nature sauvage.

Et puis le dimanche 15 juillet, ce fut un peu moins silencieux. Aux alentours de 16h 30 la plage s'est mystérieusement vidée d'une d'une bonne partie de ses occupants, il y avait un match de foot. Très particulier celui-là, une finale de coupe du monde, cocorico, une équipe de gars en shorts bleus a gagné...et 67 millions d'habitants se sont auto procclamés champions, magique ce sport.

En attendant le soir, contrairement à une bande d'imbéciles dans la capitale qui en a profité pour se défouler dans l'agressivité ( encore des mecs bien dans leur peau ) , ici, c'est bien une foule mélangée de plusieurs nationalités qui a fait la fête ensemble dans un moment de joyeuse fraternité qui fait du bien à l'âme et au coeur.

Du pain et des jeux avait compris un certain Jules.

De par tout ces instants, je rentre rechargée d'énergie positives et je laisse les négatives à tous ceux qui s'en nourrissent.

A tous ceux qui me liront et dont les vacances sont encore à venir, je vous les souhaite belles, apaisantes et colorées.

 
 
 

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