8 mars, journée de la femme
- Clin d'oeil de plume
- 6 mars 2019
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Vendredi 8 mars, journée de la femme. Il y a peu encore je faisais partie de celles qui se demandaient pourquoi une telle journée, alors que nous avons les mêmes droits que les hommes, bien qu'au niveau de l'égalité des salaires des efforts sont toujours à faire. A l'inverse de nos mères, nos grands-mères, nous avons la possibilité de maternités choisies, et non subies. Bref, tout ce qui en surface pourrait laisser penser que les progrès de nos sociétés ont aplanis la domination masculine des siècles derniers. Mais hélas, il existe un mal profond, qui Dieu merci, ne concerne qu'une minorité d'hommes, mais qui détruisent des vies.
Il y a trois jours, en Corse, un homme a tué son ex compagne ne supportant pas la séparation, quand on confond mariage et propriété.
En France, tous les trois jours une femme meurt sous les coups de son conjoint. Statistiques ahurissantes ! faut-il les accepter comme une fatalité au même titre que les victimes de la route ?
Qui sont-ils ces mâles dominants qui pour assoir leur pouvoir confondent leurs femmes avec un punching-ball, des ex-enfants gâtés à qui on a jamais dit NON, des restes éducationnels des siècles passés, ou absence totale d'éducation. Je ne vais pas jouer les psy à deux balles, j'ai simplement envie de rappeler à ces lâches, ces pervers narcissiques, que si votre petite graine forme la vie, ce sont les femmes qui mettent le monde au monde.
A propos de monde, j'adresse une pensée aux femmes Yézidies, esclaves sexuelles de Daesh, vendues comme de la marchandise, à celles d'Afrique qui subissent encore l'excision pour perpétuer une tradition, à celles en Inde qui devenues veuves sont exclues de leur société, à toutes celles qui dans les pays en conflit, à peine devenues adolescentes sont violées en toute impunité comme des trophées de guerre, et combien d'autres....
Suis bien consciente que mon petit mot ne fera pas bouger les choses, mais parfois je me dis que la frontière entre le silence et l'indifférence est très mince, qu'il faut sortir de son petit confort, mettre son nez à la fenêtre, pensez à l'autre, à toutes les autres !
" Femmes je vous aime " chante Julien Clerc, cher Julien, puissent tous les hommes vous ressembler.
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