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LE VIRUS QUI COURONNE

  • Clin d'oeil de plume
  • 17 mars 2020
  • 2 min de lecture

L'ennemi est invisible, insidieux, et pourtant il frappe, il tue, sans distinction de race, de sexe, ou de statut social. L'humanité est unie dans les risques et dans ses nouvelles conditions de vie , ce virus nous rappelle que nous sommes tous enchaînés les uns aux autres.

Je fais partie de ces personnes qui pensent que tout a un sens malgré les conséquences dramatiques de cette situation, bien évidemment les propos qui suivent n'engagent que moi.

Faut-il que nous redécouvrions ce qu'est la solidarité ? faut-il que nous redécouvrions l'importance de l'autre, de nos proches, de tout ce qu'ils représentent pour nous ? je viens de perdre un frère, non pas du coronavirus mais d'une maladie foudroyante et je pense à tous ceux qui seront confrontés à cette épreuve. C'est une loterie avec trop de perdants. Malgré tout depuis le début de cette crise, des gestes d'espoir, de fraternité de toutes sortes se manifestent un peu partout, ma voisine une gamine de 40 ans m'a proposé de faire nos courses, ce qui m'a fait réaliser que désormais je fais partie de ce que l'on appelle poliment les "aînés " merde alors. Hier je devais garder mon petit trésor de 5 mois, précautions obligent ma petite fille devra se passer de sa grand-mère pendant quelques temps, elle n'en aura aucun souvenir, moi si !

Enfin, faudra t'il que nous prenions conscience qu'aucune réussite, qu'aucun succès n'aura la valeur d'une vie humaine, nos sociétés se sont construites avec leur lot de compétitivité, trop souvent teintée de cynisme dans le mépris de l'humain. Allons-nous réapprendre à écouter l'autre et non l'entendre, à regarder l'autre et non l'écran de son smartphone ?

Prendre l'autre dans ses bras, ce bonheur qui je l'espère va être redécouvert dans un avenir proche, comme l'a dit hier soir le président français : le jour d'après ne ressemblera pas au jour d'avant, c'est tout ce qu'il faut souhaiter à l'humanité dans une prise de conscience collective.

Ce matin, à l'entrée de la forêt ou je me promène souvent, j'ai remarqué ce panneau : Zone protégée pour les animaux.

Je me suis arrêtée un instant, j'ai fermé les yeux pour mieux entendre le chant des oiseaux. Un chant divin.


 
 
 

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