Confinement et ses incohérences

De retour samedi dernier de Vendée, département inclus dans les pays de Loire, nous nous sommes donc confinés pour respecter les décisions prises par notre ministre de la santé. Je sais qu'on ne peut faire de détails pour nos gouvernants, mais tout de même !

Cette ville côtière de 45000 habitants, où nous avons séjourné pendant dix jours, et je le sais de source sûre, n'a aucun cas de Covid dans ses hôpitaux . Pourtant cet été ce lieu a connu une affluence record pour tous ces français résolus à rester sur leur territoire. Ainsi peut-on encore lire sur les affichettes dans l'espace public : PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE . Mais quelle ne fut pas ma surprise de constater que cette mesure est désormais plus ou moins respectée. En discutant de ce sujet avec une caissière de Supermaché celle-ci me dit, non sans une certaine ironie : C'était valable pour la pleine saison, maintenant le port du masque n'est exigé que le week-end. On a de la chance, pour nous ici le virus arrive le vendredi soir et repart le lundi matin. Et dans un éclat de rire commun je me suis permise d'ajouter : espérons qu'il n'ait pas la bonne idée de se syndiquer !

Bon, soyons sérieux, comme me le faisait remarquer un membre de ma famille, le grand Est foyer important et le plus virulent de ce virus est maintenant considéré par zone verte par la Suisse, que curieusement les régions frontalières de notre pays bénéficie du même traitement, on peut de se poser la question ; décisions sanitaires...ou économiques ?

Donc, depuis dimanche matin, mon balcon est devenu ma bulle d'air, mon ouverture sur l'extérieur, et puis pour ne pas perdre le sens de l'humour, je me passe la chanson de Pierre Perret , les Confinis, dont voici le refrain :

Ils nous ont tant confinés

Puis déconfinés, puis reconfinés

Qu'on redoutait d'être in fine

Des cons finis.

La semaine prochaine débute le tournoi de Roland Garros, je serais toujours confinée, seulement cette fois c'est moi qui le décide, na !