Joe le Président

Comme beaucoup d'entres nous je me suis laissée emporter par le feuilleton des élections présidentielles américaines. Quand la réalité dépasse la fiction, car l'histoire qui se déroule sous nos yeux aurait t'elle pu traverser l'imaginaire d'un auteur, cinéaste ou écrivain quelconque, je n'en suis pas sûre. Donald, le sociopathe narcissique, a décidé que le pouvoir c'est lui et lui seul, et puisqu'il a perdu c'est que l'autre a triché ! Ce serait à mourir de rire s'il ne s'agissait pas de l'avenir d'un pays, d'un peuple déchiré par le racisme, les violences policières, et la circulation des armes à outrance, le pays des shérifs auto-proclamés qui vont voter fusils en bandoulière. Consternant cette misère d'intellect, ce simplisme dont le blond oxydé a tiré profit pendant 4 ans en l'exacerbant au maximum. Les USA ce pays qui a tant fait rêver montre au reste du monde sa face cachée.

Il y a quelques années déjà, j'avais assisté à la conférence d'un chamane qui nous expliquait que le diable n'existait que sur terre et non pas dans l'au delà, il pouvait s'immiscer partout, bien que ce soit au niveau énergétique, et non pas avec l'apparence d'un bonhomme à cornes et d'une queue fourchue, tous les lieux de pouvoir sont attractifs pour ce genre d'égo, la domination à tout prix peut déclencher chez certains individus ce sentiment de toute puissance faisant fî de tout le reste et de toute opposition. En regardant Trump ( je ne lui donne pas de Monsieur, déjà qu'en mettant une majuscule à son nom je me trouve généreuse ) gesticulé à l'annonce des résultats, se posant en victime expiatoire, je me dis que peut-être Papy Joe n'arrive pas là par hasard, même si son élection tient plus d'un vote anti-Trump que d'un plébiscite à son égard, la force tranquille qu'il dégage, son intelligence qui lui permet de ne pas s'abaisser et de s'écarter de ce pugilat me fait penser qu'il pourrait bien apaiser les choses. Cinquante ans de politique lui ont tanné le cuir comme on dit, et on apprend pas aux vieux singes..etc etc.

Allez Donald, reprenez votre jeu télévisé, souvenez-vous quant à la fin de chaque émission vous décidiez du sort d'un candidat, et où pour les perdants, de votre sourire carnassier vous asséniez un : VOUS ÊTES VIRES !!